Le printemps venant les pêcheurs arpentent les cours d’eau et nombreux sont les échanges et/ou signalements autour des sujets qui nous préoccupent tous ! Coups de fil en weekend ou en soirée, courriels, veille des réseaux sociaux permanente, les «signaux d’alarme» se multiplient ces derniers temps.
Bons ou mauvais signes nous ne savons pas! Surement une réaction commune de résistance face aux différentes agressions qui souvent étaient occultées, et qui désormais semblent choquées une majorité. L’urgence nous gagnerait-elle ?
Ici un rejet d’une station d’épuration douteux, là des interrogations sur les agissements d’un microcentralier hydroélectrique, ailleurs la photo d’un barrage sauvage servant à l’alimentation du bétail ou encore « tout en amont » ce projet de ferme rapidement baptisé « aux milles vaches » sur nos têtes de bassin du Cézallier, ou encore ici cet épandage illicite de lisier « à la une » de notre article…
Ainsi ce sont plusieurs heures consacrées à trouver, vérifier, élucider, contrôler, collecter l’ensemble des éléments afin de faire valoir le droit lorsque nécessaire et plus souvent à échanger afin de régler les éventuelles négligences ou les litiges…des heures et des heures passées à défendre nos milieux aquatiques !
Une réalité souvent occultée par de nombreux adhérents qui réclament désormais plus souvent leur du de loisir et de résultats en contre partie de leur adhésion. Une exigence certes légitime mais il ne faut pas oublier que nous sommes tous des bénévoles et pour la plupart encore actifs : le temps reste compté et limité. Chaque chose en son temps, rien ne sera occulté…nous l’assurons ! Ceci dit, peu importe nous nous nous félicitons de cette prise de conscience.
Oui, le réseau associatif de la pêche de loisir fonctionne et nous sommes ici connus pour notre réactivité…un peu trop même ! En effet nombreux sont ceux qui nous signalent des « soucis » hors de notre territoire. Notre regret : c’est que nombreux sont ceux qui ne nous connaissent qu’à cet unique moment de l’année et pour régler les problèmes de tout un bassin versant, alors que notre zone d’influence en couvre tout juste la moitié. Chaque AAPPMA est bien légitime pour agir sur son territoire !
Bref ! Illustration d’une réalité factuelle, les pêcheurs restent bien les vigies des cours d’eau, bravo à nous tous…Ensemble soyons plus forts !