L’année dernière déjà nous vous rapportions l’arasement et l’effacement de deux ouvrages importants de notre secteur sur la rivière Couze Pavin . Dans la dynamique portée par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Vallée de la Couze Pavin, de la Couze Valbeleix et de leurs affluents le traitement de deux autres seuils a été réalisé ces derniers jours sur l’affluent le plus important de la Basse Couze Pavin, le ruisseau d’Antaillat sur la commune de Meilhaud.
Deux passages à guets bétonnés, les seuils 2 et 4, dont les lames d’eau, la largeur des ouvrages et les fosses aval qui ne laissaient que peu de possibilités de franchissement aux espèces piscicoles, ont donc été aménagés de passes à poissons dites à « macro-rugosité ».
Certes la partie basse de cet affluent, sur les 400 derniers mètres, connait un assec exceptionnel cette année, la présence de failles argileuses à l’approche de la confluence avec la Couze Pavin contribue à accentuer les difficultés de connexion lors de très forts étiages tels ceux de cette année 2017. Il n’en demeure pas moins vital de « travailler » cette continuité écologique pour accéder aux meilleures zones de frai en amont, elles en permanence « en eau » et où une population indigène de truites fario se maintient.
Si le traitement des seuils 1 et 3, les deux ouvrages restants, les plus importants, ont été reportés, nous tenons à saluer l’investissement de la commune de Meilhaud et de la toute nouvelle équipe municipale qui découvre les problématiques de continuité écologique. Les efforts pédagogiques conduits par les salariés du SIAV, son Président Mr Costes Yves maire de saint Vincent, les salariés de notre Fédération, les organismes d’État tels ceux de la DDT63, de L’Agence Française pour la Biodiversité et d’autres représentants de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne leur permettent de conduire ces dossiers en respect de l’obligation règlementaire qui leur est demandée.
Par ailleurs, nous profitons de l’occasion pour confirmer notre engagement au côté de notre Fédération Départementale dans le traitement d’autres ouvrages, plus en amont et hors du champ de compétence du SIAV, où nous espérons que nos conditions d’interventions, appuyés des mêmes organismes et proposées aux communes concernées suffiront à provoquer les signatures des conventions en gestation. Des projets en dizaines de milliers d’Euros sont sur « la table »…pour toujours garantir un meilleur accès des espèces piscicoles à notre réseau de tributaires et de ruisseaux pépinières. Par l’effort de tous, nous participons à la construction d’un avenir que nous souhaitons plus durable !