Reconquérir le bon état écologique des masses d’eau de la Couze Pavin un objectif affiché pour la rivière et son bassin versant. Ce bilan intermédiaire commandé par le SIAV « Couze Pavin » au titre du contrat de territoire nous confirme des progrès !

Evalué sur une multitude de facteurs, de la qualité physico-chimique de l’eau à d’autres indicateurs dits « biologiques » portant sur les espèces piscicoles, les insectes aquatiques et même les micro-algues, l’état écologique d’un cours d’eau mixte l’ensemble de ces indicateurs pour s’étalonner au final sur l’indice le plus dégradé de tous : un objectif donc ambitieux qui nous invite à mesurer chacun des items caractérisant les progrès potentiels !

Ainsi si les indices biologiques du milieu aquatique présentent un effet intégrateur dans le temps, les mesures physico-chimiques de l’eau, elles, caractérisent un état à un instant donné. Par conséquent, des variations plus ou moins importantes de certains paramètres physico-chimiques peuvent apparaître au cours du temps car dépendants, par exemple, du fonctionnement des stations d’épuration, de l’activité touristique, de la dégradation rapide des nitrites… C’est pour cela qu’il est important de recouper les classes de qualité biologiques avec les classes physico-chimiques ce qui permet de définir des classes de qualité écologique.

Ainsi le bilan intermédiaire de 2017 de l’un des paramètres, la qualité physico-chimique des eaux de la rivière est l’une des étapes qui nous permet de mesurer les évolutions de l’un des indicateurs centraux : la qualité de l’eau qui coule dans nos vallées cette année !

En 2015, le bilan initial sur la qualité physico-chimique de l’eau révélait que 7 des 9 sites retenus étaient classifiés à un niveau « Bon », les deux derniers étant qualifiés de « moyen » sur cette échelle de valeur à 5 paliers allant de mauvais à très bon. Il subsistait donc des marges de progrès importantes.

Aussi 2017 révèle qu’aucuns des 9 sites étudiés ne subit de dégradation. Mieux encore 2 atteignent le niveau « Très Bon »,alors que 7 autres sont évalués au niveau « bon »…un net progrès !

Macro-invertebrés suivi par l »indicateur IBG : en progrès constant depuis 13 ans…

Ces résultats, certes ponctuels et limités à une « photo » instantanée des masses d’eau analysées, démontrent que si l’apport de nutriments en quantité excessive reste à l’origine des paramètres déclassant la qualité écologique de la rivière au sens de l’analyse globale, il n’en est pas moins vrai qu’ils valident les progrès durables déjà constatés sur le peuplement des insectes aquatiques entre 2004 et 2015. En effet, la classe de qualité générale de l’indicateur biologique de cette macro faune est passée de « moyen/bon » en 2004 à « bon/très bon » en 2015. La Couze Pavin est bien en reconquête de sa qualité écologique grâce aux efforts de tous !

Continuons ensemble à améliorer notre environnement…

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